D’EN HAUT, C’EST DU VERT, ENCORE DU VERT, PUIS DU ROUX ET ENFIN DU BLANC. Ou vice versa, selon le rythme des saisons qui obéit autant à l’humeur de chacun qu’aux lois du calendrier. D’en haut, ce sont les vigies géologiques, indispensables repères du Plomb, du Puy Mary, du Griou, du Chavaroche. D’en haut, les sentinelles historiques ont la vigilance engourdie des citadelles d’un autre temps : altier donjon d’Anjony, fier bloc défensif de Saint-Flour, haute terrasse de Salers, Alleuze ou Val reflétés dans le miroir des lacs. D’en haut, l’élan audacieux du viaduc de Garabit, le ruban bleuté de l’autoroute, le gros oiseau multicolore du téléphérique du Lioran ou l’urbanisation raisonnable du chef-lieu jalonnent les étapes d’un développement paisible. J’ai pris ces photos en avion, autogire et ULM, la plupart pour la réalisation du livre « Le Cantal entre ciel et terre« .